Outil n°3 Guard Your Eyes – Protéger ses yeux
Quelques conseils de Guard Your Eyes
Il y a un dicton : « Le premier regard vient de D., le second vient de nous. » En d’autres termes, nous ne pouvons pas éviter de voir quelque chose de provoquant dans la rue sans le vouloir. Mais si nous posons un second regard, nous alimentons alors notre dépendance. Voici quelques conseils d’entraînement GYE qui pourraient nous aider à commencer à apprendre à garder nos yeux dans la rue.
1) Rendez-le désagréable: Nous pouvons essayer de prendre sur nous (pas pour toujours, seulement pour un nombre de jours ou semaines “x”, au départ) que chaque fois que nous posons un second regard sur quelque chose de provoquant nous ferons l’une des choses suivantes :
- Se pincer de façon à ce que cela fasse mal,
- Prendre un élastique et le faire claquer sur la peau
- Donner 25 cts à la tsedaka,
- Donner à nos yeux un « temps mort » en les fermant pendant 6 secondes.
2) La “règle des trois secondes”: Si nous voyons quelque chose d’incorrect, nous pouvons appliquer la règle des trois secondes. Cela implique trois étapes : alerte, détournement et affirmation. La première étape consiste à réaliser que nous voyons quelque chose d’incorrecte. C’est le stade de l’alerte, et cela peut prendre une seconde ou deux. La deuxième étape consiste à fermer les yeux ou à détourner le regard. Il s'agit de l’étape où l’on « se détourne ». Ces deux étapes devraient prendre trois secondes (approximativement). La troisième étape est de se donner mentalement « une tape amicale sur le dos » et de penser à quelque chose comme « Je n’ai vu que par erreur, et j’ai vite détourné les yeux. Je suis toujours propre et dévoué à D., et je vais construire sur cette base; au jour le jour." C'est l'étape de l'affirmation.
Ceci est crucial, puisque en tant que dépendants, c'est souvent le premier écart qui fait le tout (tout comme un alcoolique doit éviter la première gorgée, un dépendant au désir doit éviter ce premier écart).
Bien souvent, nous pensons: “J'ai détourné les yeux mais j'aurais peut-être dû attendre un tout petit peu moins longtemps pour le faire." Le Yetser Hara nous culpabilise alors que nous n'avions rien fait de mal et cela peut au contraire nous amener à trébucher ou tomber à nouveau. La règle des “trois secondes” reconnaît que cela peut prendre une seconde ou deux pour réaliser que quelque chose ne va pas, et alors seulement, nous sommes censés détourner le regard.
3) Petits objectifs: Avoir des objectifs très petits au premier abord. Par exemple, nous pouvons prendre sur nous-mêmes que pour aller de la maison à la synagogue ainsi qu'au retour, nous ne regarderons absolument nulle part ailleurs que le sol, quelles que soient les circonstances. Cela peut être très difficile au début, mais espérons qu'après quelque temps de mise en pratique, nous serons en mesure d'agrandir nos objectifs.
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