Outil n°5 Se Sentir Satisfait Autrement

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Nous pouvons aussi rechercher du « oneg » (plaisir) dans les Mistvot comme Chabbat et Yom-Tov, en chantant des Zémirot et en passant du temps avec nos enfants. Ce type de choses sont également inclues  dans « Vehitaneg Al Hachem » car le oneg qui est lié aux mitsvot a un kiyoum (est durable). Oui, même la bonne nourriture de Chabbat peut être une découverte spirituelle, par opposition aux plaisirs interdits qui nous laissent un sentiment de vide à l'intérieur de nous (et c'est la raison pour laquelle nous les  voulons à nouveau juste après).

D'autres idées pour nous aider à commencer à vivre «en dehors de nous-mêmes», et à ressentir plus de satisfaction en général, pourraient inclure des projets de H’essed ou l'implication dans la communauté de façons diverses. Si vous êtes un Bah'our Yeshiva, vous pourriez essayer d'obtenir le job d'organiser la Otzar Hasefarim, gérer la cantine, fournir un service de pressing à la Yeshiva, coiffeurs etc... Si vous ne faites pas d'études ou que vous ne travaillez pas, essayer de trouver un emploi! Le principal est d'être occupé, se reconnecter au monde qui nous entoure, et de trouver de la satisfaction de différentes manières qui contrecarreront la «fausse satisfaction» que la dépendance tente de nous fournir.

Rav Wolbe Zatsa”l dans son sefer «Psychiatrie et religion» (p.82) suggère de cultiver une combinaison de satisfaction religieuse et satisfaction sociale pour aider nos jeunes à battre ce défi. Il écrit:

La phase difficile de l'adolescence est un terreau fertile pour cultiver les sentiments de culpabilité, surtout pour la jeunesse religieuse. La masturbation est une interdiction sérieuse. Pourtant, presque tous les jeunes trébuchent dans ce domaine et sont incapables de trouver la force de surmonter cela. Le résultat est un sentiment de culpabilité. C'est là que les conseils avisés de Rabbanim et Meh'anh'im sont nécessaires. Comme nous le savons, un Rav n'est pas autorisé à «pardonner les fautes» et sûrement pas à permettre ce qui est interdit. Cependant, il peut guider, calmer et amener le jeune à l'acceptation de lui-même. Et  pour compléter, cultiver une vie sociale et amener les jeunes dans la vaste richesse de la Torah qui pourra susciter en eux une profonde soif d'acquérir et de grandir dans la Torah. Comme nos sages ont dit: «La Torah est bonne avec le Dereh' Erets, car peiner pour les deux fait oublier la faute». Autrement dit, le labeur pour la Torah accompagné du labeur pour cultiver une vie sociale florissante, apportent une situation où, au fil du temps, on oublie la faute. Au lieu d'une constante bataille qui est sans espoir, à travers un travail dur positif dans la Torah et la vie sociale lentement mais sûrement, les jeunes se rétabliront de la masturbation. C'est le chemin conventionnel de H'inouh' qui est accepté aujourd'hui. Oui, la vie de Torah demande un H'inouh' intensif. Sans H'inouh', il n'y a pas d'échappatoire pour les jeunes plongés dans les sentiments de culpabilité et de désespoir.

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