Outil n°6 Activité Physique
Lorsque nous parlons de rétablissement et santé émotionnelle, notre corps au niveau physique est un facteur critique dans l'équation. Obtenir suffisamment de sommeil, une bonne alimentation et surtout de l'exercice physique, ajoute beaucoup plus à notre «égocentrisme spirituel et bien-être émotionnel», que ce que croit la plupart de gens. Comme le Passouk dit: «Venichmartem meod Lenafshoteh'em – et vous protégerez avec vigilance votre bien-être».
Souvent, notre dépendance est alimentée par des déséquilibres émotionnels. Si nous sommes déprimés, anxieux ou stressés, alors, en tant que dépendants, nous nous enfuirons vers notre «drogue de choix» - le désir. L'activité physique et l'exercice peuvent être très bénéfiques pour alléger l'anxiété, le stress ou la dépression qui, nous disent les scientifiques, sont souvent produits par un déséquilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau. L'exercice a un impact non seulement sur les endorphines (nos hormones de bien-être), mais augmente également les niveaux de sérotonine et dopamine, créant plus d'équilibre. Cela diminue l'anxiété, et procure une sensation globale de calme.
Nous avons tous entendu parler du programme des 12 étapes pour combattre la dépendance. L'activité physique a été appelée par certains experts comme la «13ième étape». A tout niveau de lutte/dépendance, il est très bénéfique d'entreprendre de l'exercice ou des activités physiques de façon régulière, au moins quelques fois par semaine. L'expérience a montré qu'un régime d'exercice efficace peut être très utile dans la lutte contre les comportements addictifs, et surtout dans le traitement de l'irritabilité et du stress qui sont des symptômes communs du sevrage de l'addiction.
Faire de l'exercice tous les jours a démontré un impact positif sur le dépendant, et, de différentes manières. Par exemple, au cours d'une dépendance active, nous pouvons facilement perdre la structure et le sens de nos journées. L'exercice de façon régulière remplit le temps et conserve l'esprit occupé. Il a été constaté que cela stimule l'estime de soi et la confiance en soi. Vous trouverez aussi que l'autodiscipline, nécessaire et apprise à travers l'exercice physique régulier, s'étend dans d'autres domaines de votre vie, et vous aide à changer vos mauvaises habitudes. L'exercice physique affecte positivement le sommeil, les fonctions cognitives et réduit les envies. Il améliore la connexion corps-esprit et réduit les symptômes des maladies. L'exercice permet une libération saine de nos frustrations, déceptions, colère et énergie négative et nous donne de meilleurs sentiments dans l'ensemble. Les personnes qui font de l'exercice sont plus optimistes et heureuses que celles qui mènent une vie sédentaire. La recherche suggère aussi que brûler 350 calories, trois fois par semaine, à travers une activité soutenue qui fait transpirer, peut réduire dans de nombreux cas les symptômes de la dépression aussi efficacement que des antidépresseurs.
Toute forme d'exercice peut nous aider à stimuler notre immunité aux tendances addictives, que ce soit la course, le vélo, la marche ou dans un gymnase (assurez-vous qu'il s'agit d'un gymnase cacher, ou sinon il peut être plus préjudiciable que bénéfique pour nous.)
Souvent nous nous convainquons que nous sommes trop fatigués, ou que nous n'avons pas l'énergie pour s'engager à faire de l'exercice régulièrement. La seule façon de surmonter cet état d'esprit est d'agir. Commencez à bouger et laissez les détails s'arranger plus tard. Nous pouvons 'ne pas être d'humeur' pour la marche ou le jogging, mais si nous nous forçons à sortir et atteindre le trottoir, avant même de réaliser nous serons de retour à la maison le souffle court et se sentant revigoré. En d'autres termes, nous n’allons pas nous sentir un jour de bonne humeur pour un jogging ou une marche, c'est l'inverse. Nous devons sortir et le faire, même si on ne se sent pas de le faire et alors, avec du recul nous pourrons constater comment notre nouvelle routine a dynamisé nos vies et qu'il est plus facile de rester propre.
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