9: Apprendre à aimer Hachem à travers cette lutte

Partie 1/2 (pour poursuivre la lecture de cet article, cliquez en bas sur le numéro des pages)

Ce combat est un sol fertile duquel notre « véritable moi » sortira. Et à travers cela, nous apprenons à donner notre cœur à Hachem. Et espérons que nous serons capables de regarder en arrière un jour et de se dire que cela en valait la peine. Après tout, quelle est la raison pour laquelle nous sommes venus au monde, si ce n’est pour apprendre à donner son cœur à Hachem ? Commele dit le passouk : « Ten béni libh’a li – Mon fils, donne-moi ton cœur ». Grâce à cette lutte, nous apprenons à abandonner et laisser D. s’en occuper, à comment tourner notre volonté et notre vie vers Hachem de manière très profonde. Et c’est quelque chose que la plupart des gens n’ont pas le mérite d’apprendre, même en 120 dans ce monde. Donc dans un sens plus profond, cette lutte est réellement un don d’Hachem et est un signe de Son affection pour nous –si nous l’utilisons correctement !

Peu importe jusqu’où nous sommes tombés, nous ne devons jamais nous considérer comme “méprisés” par Hachem ou imaginer que Hachem est contrarié et frustré par nous. Au contraire, alors que nous apprenons à tourner notre volonté vers Hachem, nous commençons à sentir que Hachem est vraiment notre ami le plus proche et le plus éternel.

Alors que nous progressons et nous nous améliorons, nous commençons à voir notre relation avec Hachem à un niveau beaucoup plus intime. Nous commençons à percevoir comment les désirs essaient de se placer entre nous et Hachem et interférer contre le plus grand amour qui puisse exister !

Pour savoir comment rediriger notre amour vers Hachem dans cette lutte, voici une approche utile du saint sefer, Noam Elimeleh’ du Rav Elimeleh de Lizensk (Parchat Beshalah’) :

Yaakov Avinou A”H, servait Hachem avec sa midah, qui est Tiferet (ce qui signifie “beauté impressionnante”). Et tout ce qu’il voyait, entendait, faisait, ou mangeait, l’aidait à voir combien Hachem est impressionnant. Par exemple, s’il voulait manger quelque chose de savoureux, il pensait en lui-même : « Cette nourriture a été créée. Qui est celui qui a donné un bon gout à cette nourriture ? N’était-ce pas le Créateur Béni-Soit-Il? Et si cette nourriture a si bon goût, n’est-il pas évident que tout ce qui est bon, tout ce qui est agréable, se trouve dans le Créateur Béni-Soit-Il, sans aucune limite ? Et ainsi, pensait-il pour chaque chose. Et ainsi nous comprenons le passouk, “Et Yaakov embrassa Rah’el’’.

Comment inspirant et beau est le fait d’essayer d’appliquer la midah de Yaakov Avinou dans notre vie. Chaque fois que nous voyons quelque chose qui détourne nos cœurs et désirs, nous devons nous dire : « Si cela est vraiment si bon, et que je le désire tant, combien plus souhaitable ce doit être de se connecter avec Hachem, car en Lui se trouve toute la beauté, le confort, la sécurité, l’amour et le plaisir. (Après tout, s’il n’y avait pas tout cela à l’intérieur de Lui-même, pourquoi l’aurait-il créé?) Nousavons tous un “trou de D.” que nous essayons de combler. Hachem nous a donné un profond besoin subconscient de Le chercher, car Il est la source de tout ce dont nous avons besoin. Notre esprit physique tout simplement dérange les signaux du désir ardent de notre âme. La beauté que nous voyons dans ce monde n’est qu’une ombre passagère de la réelle beauté !

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