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9 principes pour l’addiction https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction?task=category Sat, 17 May 2025 11:28:23 +0000 Mendy & Oleg Team fr-fr 1: Comprendre ce à quoi nous sommes confrontés https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-1 https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-1

Ces comportements son très addictifs. Citons le Rav Avraham J. Twerski lors d’un discours récent :

"Vous n'avez pas idée combien de personnes sont victimes de la pornographie sur Internet ! Nous n'aurions pas cru que des gens de ce niveau peuvent en arriver là ! Nous espérons qu'une personne craignant le Ciel ne peut pas céder à cela, mais il se peut parfaitement que quand une personne surfe sur internet, elle tombe involontairement sur une scène de pornographie, sans l'avoir cherché, mais cela est arrivé… Le surfeur a 3/10 de seconde pour réagir, mais si cela lui prend 4/10 de seconde, il peut déjà être tombé dans la dépendance de ce genre de sites. Oui, c'est grave à ce point ! C'est l'une des formes d'addictions les plus virulentes. Jour après jour, je reçois des lettres et des appels téléphoniques de personnes qui me demandent : "Que puis-je faire pour me protéger de cela ?""

Si nous constatons que nous continuons de tomber dans des comportements incorrects qui vont contre notre conscience et meilleur jugement, et que nous avons essayé de nombreuses fois de nous arrêter dans le passé, mais finissons toujours par tomber de nouveau, alors nous sommes sans doute aux prises d’une dépendance. Comme le Rav Avraham J. Twerski dit:

La distinction fondamentale entre l’homme et les animaux n’est pas que l’homme est plus intelligent, mais que les animaux sont des créatures qui n’ont pas le choix dans leur comportement. Ils sont obligés de faire ce que leur corps demande. Ils ne peuvent pas choisir ce qu’ils devraient faire. L’homme a la capacité d’autocontrôle, de choisir son comportement, même en dépit de ce que le physique demande instamment. Si une personne perd sa capacité de choisir et est dominée par les demandes pressantes de son corps sans pouvoir les contrôler, elle est en effet dépendante.

Nous avons peut-être essayé de faire Techouva de nombreuses fois dans le passé, mais le modèle standard de Techouva (Azivat Hah’et, H’arata, et Kabbala Al Haba) ne fonctionne pas toujours très bien pour nous. La dépendance est un type de maladie, et nos sages avaient compris la nature de l’addiction, comme la Guemara (Avoda Zara 17a) dit par rapport à l’histoire de « Ben Dourdaya », qui avait été avec toutes les prostituées du monde, « Kevan Dehava Adik Bea’aveira Touvah, ki’minout dami– Puisqu’il avait été enraciné profondément dans les fautes, il était semblable à l’hérétique». Le Rav Twerski souligne que le mot « Adik» est très similaire au mot anglais ‘addict’ qui signifie ‘dépendant’. En outre, Rav Assi dit : « Le Yetser Hara est comparable au début à un brin d’une toile d’araignée, et à la fin, à une corde qui sert à attacher le bétail ». Nos sages ont reconnu que dès qu’une personne répète une faute particulière un certain nombre de fois, cela devient pour lui comme quelque chose de permis. D’autant plus que dans ce domaine les Sages ont dit : “Le plus on le nourrit, le plus on l’affame”. Par conséquent, les techniques standards de Techouva ne sont généralement pas suffisantes dans notre cas aujourd’hui. Une fois que ces comportements ont évolué vers des niveaux de dépendance, le pouvoir de la volonté est rarement efficace pour y faire face, et ce n’est plus une simple question de « Yetser Hara ». La dépendance est une maladie spirituelle et psychologique. Il est important de comprendre que nous n’avons pas simplement un Yetser Hara “plus fort que la normale”, et nous ne sommes pas juste des gens qui n’avons pas assez de volonté et qui ne peuvent pas se contrôler. Le Sefer Hah’inouh’ à propos de la Mitsva 387 "Ne vous égarez pas après votre cœur et après vos yeux”, compare la convoitise à l’alcoolisme, décrivant comment le plus on l’alimente, le plus elle en demande, et le plus il est difficile de s’en libérer. La nature de la dépendance est analogue à quelqu’un debout sur la voie ferrée, observant le train arriver à toute allure sur lui, sans pouvoir pourtant sortir de la voie. Et comme le Rav Twerski l’écrit dans son livre « Addictive Thinking » : Nous mettons nos mains au feu, nous nous brûlons, et pourtant nous nous sentons obligés de le faire de nouveau.

Comment ces comportements conduisent à la dépendance? Il s'agit des neurosciences. Tout comme pour tout plaisir, le plaisir sensoriel est stimulé dans le cerveau. Que ce soit la cocaïne, l’alcool, ou le plaisir qu’on pourrait obtenir de scènes incorrectes vues pendant un film, le niveau de sérotonine augmente et les voies du plaisir dopaminergiques sont activées dans la norme « addiction ». A vrai dire, il a été démontré dans une étude, que ces comportements menaient à une dépendance PLUS puissante que la plupart des drogues. Cela ne surprend pas trop. C’est une stimulation d’un plaisir intense, encore plus qu’une drogue dure. Et lors de l’exposition répétée à certains types de stimulation, on a tendance à rechercher une stimulation encore plus intense et perverse, conduisant à ce cercle vicieux autodestructeur, qui est typique à la dépendance. Ce qui était suffisant hier pour atteindre l’euphorie, ne suffit plus aujourd’hui pour atteindre le même effet.

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L’addiction n’apparait pas du jour au lendemain. Nous avons développé la dépendance lentement au fil du temps, en nous habituant à éveiller la convoitise dans nos esprits, que ce soit en regardant quelque chose d’incorrect, soit en se donnant du plaisir ou par les fantasmes. Et nous avons fait cela plusieurs milliers de fois. Et à chaque fois que nous avons fait cela, oui, à chaque fois, nous avons marqué des chemins neuronaux dans notre cerveau et nous les avons renforcés de plus en plus. Et aujourd’hui, ces voies sont profondément ancrées dans nos esprits.

En outre, il existe plusieurs niveaux pour cette dépendance. Le moins de fois nous avons agi sous l’effet du désir, les moins définis les chemins neuronaux seront dans nos esprits, et par conséquent,la dépendance sera à un stade moins avancé. Il est essentiel de comprendre cela, et ça devrait servir comme une puissante incitation de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire cesser ces comportements maintenant. Parce qu’à chaque fois que nous agissons sous l’effet du désir, nous aggravons notre addiction, et le plus difficile ce sera à traiter à long terme.

Les symptômes de cette dépendance sont doubles. Premièrement, nous avons accoutumé nos esprits à rechercher ardemment l’élan physique que nous donne le désir, de la même manière qu’un alcoolique est avide d’alcool. Nous avons souvent appris à utiliser le désir comme une drogue à des fins d’auto-apaisement. Nous aspirons à « nous perdre » dans le désir, pour « soigner » nos sentiments d’infériorité, de culpabilité et de dépression, ou même simplement comme une évasion des réalités de la vie. Le deuxième symptôme de la dépendance est, que la stimulation déclenche une excitation bien plus forte pour les dépendants qu’elle ne le fait chez les gens normaux. Nous sommes devenus hypersensibles aux stimulations, au point que nous nous sentons impuissants d’aborder de front le désir. C’est en fait une condition médicale/psychologique qui peut être testée à travers des dispositifs scientifiques. Dans l’esprit de quelqu’un qui se trouve dans cette condition, les voies dopaminergiques du plaisir dans le cerveau sont déclenchées beaucoup plus vites et de façon beaucoup plus intense que chez les gens normaux.

Il est important de comprendre qu’en tant que dépendance, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons enlever simplement en se dissuadant. Un thérapeute peut être en mesure de nous aider à découvrir pourquoi nous sommes devenus dépendants en premier lieu, mais cela seul n’est pas suffisant. Maintenant que nous avons ces voies ancrées dans notre esprit, toute l’intelligence du monde ne changera pas le fait que nous avons ce problème, de la même façon que comprendre ce qu’est une jambe cassée ne saurait la guérir. Il est également important de comprendre qu’une fois que la dépendance a avancé à un certain niveau, elle restera probablement toute la vie, comme le dit le proverbe : « Une fois dépendant, toujours dépendant ». Cela signifie qu’une fois que nous avons formé notre esprit à utiliser le désir comme un type de drogue, nous devons apprendre à nous éloigner loin du désir. Et quel que soit le progrès que nous pensons avoir fait dans cette lutte, une fois que nous nous permettons de prendre cette première « boisson », nous nous sentirons impuissants de nouveau. Dans les ouvrages des 12 Etapes, l’addiction est comparée à une allergie. Si quelqu’un a une réaction allergique aux arachides, par exemple, il ne pourra jamais s’en approcher sans faire de réaction allergique. Et même si la personne n’a pas touché aux arachides pendant 20 ans, du moment qu’elle ingère des arachides à nouveau, la réaction allergique sera de retour en pleine puissance.

Comme l’une des brochures des 12 Etapes dit:

Convoiter, pour nous, c’est comme monter sur le grand huit. Une fois démarré, il est presque impossible à arrêter. Par conséquent, le désir doit être arrêté, là où il commence, avec le premier verre. Sortir de l’influence du désir, ainsi, nous demande d’éviter de monter à bord en premier lieu.

Notre dépendance à la luxure est semblable au problème de l’alcoolique avec l’alcool. Tout comme l’alcoolique ne peut pas tolérer un verre d’alcool, nous ne pouvons pas tolérer la moindre boisson du désir. Le désir conduit toujours à plus convoiter, éventuellement à nous rendre ivres. Une fois ivre, l’envie d’agir est impossible à résister. Convoiter un peu seulement ne marche tout simplement pas pour nous.

Mais aussi effrayant que cela puisse paraître, ce n’est pas si grave. Quelqu’un qui a une carence chronique en fer peut encore mener une vie parfaitement normale tant qu’il prend ses comprimés de fer quotidiens. Quelqu’un qui a du diabète peut aussi être bien, tant qu’il prend son insuline. De même avec nous ; nous avons peut être un type de maladie mais il y beaucoup de techniques qui peuvent être utilisées comme notre « médicament » chaque jour, pour maintenir l’addiction à zéro.

Au lieu du modèle standard de Techouva, nous devons commencer à changer notre attitude entière. Nous apprenons des outils et techniques de la façon à contourner le désir au lieu d’essayer de combattre de front.  Et nous apprenons à remettre notre volonté à Hachem, et de vivre avec Son aide, au lieu d’essayer d’utiliser nos propres forces pour combattre quelque chose qui est plus fort que nous.

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Mon, 21 Nov 2011 20:43:51 +0000
2: Accepter que nous avons besoin d’aide https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-2-2 https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-2-2

La première clé de la guérison est “l’acceptation”. Nous devons accepter le fait que nous avons un problème et que nous avons besoin d’aide. Sinon, nous lirons le site Guard You Eyes et le manuel et dirons : « Ils ne parlent pas de moi ».

Un membre de notre forum a écrit à un nouveau venu:

Je suis considéré par beaucoup de gens comme un Talmid H’ah’am. J’ai essayé chaque eitza qu’il y a, à la fois avec le mousar, Sifrei Yirah et Divrei H’izouk. J’ai essayé de me punir et je me suis presque rendu fou en me rendant fou, et en m’angoissant pour le bas niveau sur lequel je me trouvais. Et le seul réconfort que je trouvais était de m’asseoir en face de l’ordinateur, et continuer à alimenter ma dépendance. Ecoute, mon bon ami, tu es venu au bon endroit et tu seras aidé. Et cela te coutera beaucoup moins cher que d’aller voir un professionnel, et tu auras peut-être assez de chance pour sauver ta bonne réputation. Mais après avoir dit tout cela, tu ne seras sauvé que si tu admets que tu es un dépendant! Je les ais, cela fait mal. Oui, moi, père, mari, talmid H’ah’am et Askan du quartier, suis un dépendant. Cela me fait encore mal de t’écrire ces mots. Mais il faut l’admettre, pour être aidé. Si tu veux continuer sur le chemin de la Techouva et sur le grand huit, alors tu es mon invité. Mais tu continueras simplement à créer des voies neuronales des comportements addictifs dans ton cerveau, ce qui ne rendra la chose que plus difficile à changer.

Certaines personnes sont prêtes à “dire” qu’elles ont une dépendance, mais venir à accepter ce que cela signifie vraiment –et d’agir comme si elles étaient malades et avaient besoin d’aide, est une autre affaire.

Pour citer le Big-Book des Alcooliques Anonymes :

« L’acceptation est la clé. L’addiction est une maladie et la sobriété n’est pas une question de volonté. Lorsque nous cessons de vivre dans le problème, et vivons plutôt la réponse, le problème disparait de lui-même. »

Accepter véritablement que nous avons un problème peut sembler être une étape difficile, mais cela est en fait une véritable libération de finalement affronter la vérité sur nous-mêmes et savoir ce à quoi nous sommes confrontés.

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Il y a une idée erronée, très répandue parmi les jeunes hommes célibataires, que le mariage résoudra le problème. Comme le Rav Twerski dit toujours aux gens, le mariage ne résout pas le problème de la dépendance au désir ; si ce n’est que ça l’aggrave. Pas seulement cela, mais une fois que quelqu’un est marié et ne fait pas face à cette dépendance, il peut finir par détruire la vie de nombreuses personnes au lieu d’une seule. Lorsque H’azal disent que notre épouse nous aide à ne pas fauter, ils ne font pas allusion aux fautes que nous avons apportées avec nous dans notre couple: fautes qui sont déjà ancrées dans nos esprits d’avance. Le problème que nous avons n’est pas seulement un désir qui a besoin d’être calmé, mais découle plutôt de ce qui s’est développé (par le biais de notre dépendance) en une attitude fausse par rapport à l’acte de procréation. Lorsque H’azal disent que nos épouses nous sauvent de la faute, ils font référence à des gens normaux qui font aussi face à une attaque de convoitise de temps à autre. Pour ces personnes, avoir une femme peut les sauver de la faute dans de tels cas. Mais pour les dépendants, qui ont appris à utiliser la convoitise pour combler un vide intérieur, et comme une solution à toutes les difficultés de la vie, leur épouse ne sera jamais assez pour eux.

La Guemara Sanhédrin (75a) raconte l’histoire d’un homme qui était si malade d’amour pour une femme qu’il devint mentalement et physiquement malade. La Guemara demande pourquoi il ne s'est pas marié avec elle, et répond qu’elle ne l’aurait pas guéri une fois qu’elle serait devenue permise,comme l’explique le passouk (Michlei 9,17) « Mayim Genouvim Yimtakou veleh’em Starim Yinam –L’eau volée est plus douce et le pain caché est plus agréable ». Cela montre clairement que se marier n’est pas une solution pour la dépendance au désir, qui est similaire à la maladie mentale et physique que cet homme a éprouvé. Même si nous nous marions avec la personne la plus attirante de nos rêves, la folie du désir nous obligera à continuer à chercher de plus en plus d’ « eaux volées » pour remplir la tasse sans fond de l’envie addictive.

Une fois que nous savons que nous faisons face à une addiction au désir – que même le mariage ne résoudra pas, nous sommes prêts à accepter notre problème et commencer à vivre la solution, en étudiant les méthodes qui marchent vraiment. En cas de dépendance avancée, cela n’aidera presque jamais, que de simplement « mieux » essayer, d’étudier davantage de moussar, ou de prendre de plus en plus de résolutions. Pour les dépendances avancées, il y a des méthodes qui ne fonctionnent pas, et il y a des méthodes testées et prouvées qui fonctionnent. Les étapes à suivre qui fonctionnent sont décrites dans la Partie 1 du manuel. Là, nous pouvons apprendre qu’il est possible de se libérer, quelle que soit la mesure de notre dépendance.

 
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Sat, 12 Nov 2011 00:00:00 +0000
3: Croire que nous POUVONS être aidés https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-3-2 https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-3-2

Certaines personnes pensent que s’ils sont célibataires, ils ne peuvent pas rester propres indéfiniment. Ceci est manifestement faux. Nous avons aidé de nombreux Bah’ourim à atteindre une abstinence complète, et nous avons beaucoup de témoignages de Bah’ourim qui étaient dépendants et se sont libérés à l’aide des bons outils, de la bonne attitude et détermination. Par rapport à certaines considérations, il est encore plus facile pour les Bah’ourim de s’abstenir de convoiter, car ils n’ont pas le besoin de se livrer à cela du tout. Et comme H’azal disent : « Il existe un petit organe chez l’homme, le rassasier c’est l’affamer, l’affamer c’est le rassasier ».

Certaines personnes ont aujourd’hui l’idée erronée que ces comportements sont sains ou même nécessaires pour le corps. Ceci est complètement faux. La communauté médicale est d’accord que se retenir pendant de longues périodes de temps, ne cause rien de perceptible à arriver. Il n’y a pas d’accumulation de pression. Notre corps résorbe et élimine toujours ce qui se trouve en plus, y compris les composants de Zera en trop. Il est parfaitement naturel de rester « sec » pendant une longue période de temps. Il n’y a pas du tout de risques ou de problèmes de santé liés à cela.

Nous connaissons des centaines de jeunes dépendants, qui se sont libérés de cette dépendance. Beaucoup d’entre eux, ont écrit au sujet de leur rétablissement, et vous pouvez trouver leurs articles sur notre site. Vous pouvez voir par vous-même, comment des gens dans une situation encore pire que la vôtre, ont été capables de se libérer.

Etre dans cet état, ne nous exempte pas. Nous pouvons avoir une maladie, mais être pleinement responsables de notre rétablissement. Une fois que nous savons que nous pouvons nous rétablir, l’acte ne sera jamais le même.

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Fri, 11 Nov 2011 00:00:00 +0000
4: Toucher le fond tout en étant au-dessus https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-4-hitting-bottom-while-still-on-top https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-4-hitting-bottom-while-still-on-top
Souvent une personne n’est pas réellement prête à admettre qu’elle a un problème, à demander de l’aide et être prête à faire de réels changements dans sa vie, à moins qu’elle ait « touché » le fond en premier. « Toucher le fond » signifie que notre vie est devenue ingérable. Cela peut se produire àtravers la réalisation que nous sommes incapables de mener une vie normale, un foyer normal, avoir un emploi, ou bien si nous risquons de perdre notre respect, notre honneur ou notre réputation.

Toutefois, l’un des objectifs de la communauté GYE est d’aider les gens à “Toucher le fond tout en étant au-dessus”. Ce que cela signifie, c’est que nous essayons de faire en sorte que ceux qui se trouvent dans les premiers stades de la dépendance, comprennent la nature de cette maladie, et, où est-ce qu’elle mène finalement. La dépendance est une maladie progressive. Sans traitement, l’addiction devient toujours pire, jamais mieux. Une fois qu’une personne reconnait qu’elle a cette maladie, quel que soit le degré qu’elle peut avoir atteint, elle pourra apprendre où la dépendance conduit finalement, par ceux qui ont déjà « touché le fond ». En faisant cela, nous « élevons le fond » pour que les nouveaux arrivants puissent le toucher, tout en étant au-dessus et que leur vie reste intacte.Il ne faut pas qu’ils perdent la direction de leur vie, leur foyer, leur emploi, leur respect. Ils peuvent apprendre de ceux qui ont déjà atteint ce point, et reconnaitre la direction qu’ils prennent, pour faire du rétablissement la priorité N°1 dans leur vie. Ceci est particulièrement important pour les jeunes hommes célibataires qui sont susceptibles de moins perdre, à ce moment de leur vie, et sont donc moins susceptibles de prendre leur rétablissement au sérieux, comme un homme marié avec des enfants.

Sur notre site Web, vous pouvez lire des histoires terribles qui montrent où conduit cette dépendance ; comme l’histoire de l’homme religieux dont la vie fût détruite, et lui fût emprisonné pour avoir ‘chatter’ de façon incorrecte avec des mineurs, ou les tueurs en série qui ont mis la cause sur les influences de la dépendance au désir, et les histoires horribles de divorces ainsi que la souffrance des épouses des dépendants. Beaucoup de conseillers de couples disent que cette dépendance est la cause numéro un (ou numéro deux) des problèmes de Chalom Bayit et de divorces, parmi les jeunes couples dans la communauté religieuse aujourd’hui.

Une fois que nous reconnaissons que c’est une maladie progressive qui nous empêchera de mener une vie de couple normale, de garder un emploi de façon stable, et de progresser en Rouh’aniyout, et surtout une fois que nous reconnaissons les dangers où cela peut conduire, comme l’emprisonnement, et même la mort h’’v, alors nous aurons « touché le fond », de la même façon que ceux qui ont véritablement touché le fond, et nous prendrons notre rétablissement au sérieux.
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Thu, 10 Nov 2011 00:00:00 +0000
5: Rompre le cycle https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-5-breaking-the-cycle https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-5-breaking-the-cycle

Nous devons reconnaitre à quel point la dépendance est insidieuse, comment elle continue de nous raconter des mensonges, nous amenant à agir encore et encore. Chaque fois que nous agissons, nous rendons la dépendance encore plus difficile à guérir à long terme. Par conséquent, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, pour se libérer du cercle vicieux maintenant, en prenant les mesures nécessaires pour se libérer. Tant que nous sommes pris dans le cycle de la dépendance, nous ne pouvons pas commencer à guérir. Et la nature de la dépendance est telle que nous ne pouvons réfléchir à une issue, nous devons faire notre chemin sur un nouveau modèle de pensée.

Souvent nous pensons que si nous nourrissons le désir un peu plus, et nous lui donnons ce qu’il veut vraiment, il nous laissera tranquille alors. Mais c’est exactement le contraire. H’azal ont compris la nature de cette dépendance, et ont déclaré à ce sujet, ce qui résume bien la situation : « Il existe unpetit membre chez l’homme, le rassasier c’est l’affamer, l’affamer c’est le rassasier ». Comme dit le proverbe : « le moins tu le nourris, le moins tu en as besoin ». Bien qu’il semble difficile à première vue de rompre, et nous pouvons probablement sentir les symptômes de sevrage pendant un certain temps, plus nous réussissons à arrêter d’agir dans le court terme, plus on y arrivera à long terme. Sachant cela, ce Yessod peut faire une énorme différence.

Nous devons réaliser que le Yetser Hara/addiction veut notre âme, non pas le plaisir. Sinon, pourquoi mille fois n’est jamais assez ? Gardez à l’esprit ce proverbe : « Un fois seulement c’est trop, et mille fois n’est jamais assez. » Nous ne pouvons pas négocier avec l’addiction. Les demi-mesures ne mènent à rien finalement. Des cas particuliers de contrôle ne sont pas significatifs lorsqu’il s’agit de dépendance, c’est plutôt la tendance globale. Maintenir la rupture c’est le problème. Nous devons réaliser que nous agissons comme des fous. Ce n’est pas être sain d’esprit que de répéter des comportements autodestructeurs. Ceci est, au sens le plus littéral, une lutte entre la vie et la mort en faveur de nos âmes.

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Wed, 09 Nov 2011 00:00:00 +0000
6: Au jour le jour https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-6-one-day-at-a-time https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-6-one-day-at-a-time

Prenez le combat seulement “au jour le jour”. Essayez de ne jamais vous concentrer sur l’avenir ou de vous demander comment vous allez y arriver. Nous devons apprendre à vivre au présent seulement, en se concentrant sur rester « propre » ou « sobre » MAINTENANT. Lorsque nous nous concentrons sur le futur, nous pouvons facilement tomber. C’est comme quelqu’un qui marche sur une corde raide, s’il regarde en bas, il lui sera beaucoup plus facile de tomber. Par conséquent, lorsque nous nous sentons faibles, nous pouvons nous dire, « je resterai propre, seulement aujourd’hui ». « Je resterai propre, pendant ce moment-là seulement ». Le passé et l’avenir ne sont pas entre nos mains et appartiennent uniquement à Hachem. Lorsque nous sentons que nous sommes sur le point de chuter, nous pouvons même nous dire que nous nous réservons le droit d’agir dès demain. Nous ne faisons pas maintenant une décision pour la vie. Cependant, juste pour aujourd’hui, nous ferons tout notre possible pour rester propres.

Un homme a écrit: lorsque je me lève le matin, après avoir dit Modeh Ani, je prie toujours Hachem avec mes propres mots et je dis quelque que chose comme: « Hachem, je ne peux pas contrôler cela, sans Ton aide. Je suis prêt à ne pas agir à cause de mon désir aujourd’hui, mais je ne peux pas promettre pour demain. Seulement pour aujourd’hui Hachem, s’il Te plait, aide-moi à réussir ».

C’est aussi l’un des grands Yessodot de notre programme en 12 Etapes. N’importe quel jour donné, si nous faisons ce que nous sommes censés faire de notre côté pour essayer de rester sobres et sains, nous avons entièrement confiance en Hachem qu’il nous donnera 24 heures de soulagement, pour cette journée seulement.

Nous voyons cette idée en ce qui concerne les provisions des Bnei Israel dans le désert. Hachem les secourut au jour le jour. Qu’ils aient rassemblé peu de nourriture ou beaucoup, ils n’obtenaient que 24 heures de nourriture et d’aide.

Les phrases "Hayom al le'vaveh’a – aujourd’hui sur ton cœur" et "Asher Anoh’i metsave het'h’em Hayom – que Je t’ordonne aujourd’hui" dans le kriat chéma, sont toutes les deux expliquées par nos sages comme étant une nouvelle proclamation d’Hachem –aujourd’hui nous l’entendons pour la première fois ! Hachem nous dit de vivre au jour le jour. C’est une approche de la vie dans le Kriat Chema lui-même. Cela nous rappelle, à chaque fois que nous le disons, que Hachem s’intéresse à la façon dont nous agissons aujourd’hui. Pas hier, ni demain. Alors si même Hachem nous demande qu’au jour le jour, devrait-on demandait plus?

La Techouva ne s’applique que dans la mesure où cela affecte la Avoda d’aujourd’hui. Le H’ovot Halevavot dit (au tout début de Chaar Hatechouva), que la définition de la Techouva est de bien agir dès maintenant, même si nous avons mal agi dans le passé. La Techouva ce n’est pas réparer. (C’est l’affaire de Hachem de nous corriger, pas la nôtre).

Et rappelez-vous, aujourd’hui est le premier jour du reste de votre vie! Alors faisons de notre mieux pour rester propres juste aujourd’hui.

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Mon, 07 Nov 2011 00:00:00 +0000
7: Remettre la lutte entre les mains d’Hachem https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-7-giving-the-fight-over-to-hashem https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-7-giving-the-fight-over-to-hashem

Finalement, seul Hachem peut surmonter la dépendance pour nous. Comme H’azal disent « Si Hachem ne l’aide pas, il ne peut le vaincre » (le Yetser Hara). Mais, pour qu’Hachem combatte pour nous, nous devons savoir que nous ne pouvons pas le faire seul, et que nous avons besoin de nous reconnecter avec Hachem par un lien de manière fondamentale, et apprendre que nous dépendons complètement de Lui ; autant qu’un bébé d’un jour dépend de sa mère.

Parfois la “Peur de l’échec” peut réellement nous conduire à des chutes. Winston Churchill dit une fois: “La seule chose que nous avons à craindre, c’est la crainte elle-même ». Et –lehavdil- Rabbi Nah’man disait : « L’essentiel c’est ne pas avoir peur du tout. » Le fait d’essayer de contrôler notre propre dépendance nous amène à avoir peur, parce que nous commençons à nous demander : « Est-ce que je peux réellement le faire ? » Et lorsque nous sommes attaqués par le Yetser Hara, nous tombons tout simplement car nous avons peur de l’addiction et pensons qu’elle est trop forte pour nous.

Au lieu de cela, le secret du succès est de laisser Hachem le faire pour nous, comme le passouk dit :“Hachem yilah’em lah’em, ve’atem tah’arishoun – Hachem combattra pour vous, et vous vous tairez ». Pour ce faire, cependant, nous devons apprendre à faire entièrement confiance en Hachem. Et ceux qui apprennent cela, et remettent leur lutte dans les mains d’Hachem seront étonnés de voir qu’Hachem enlève réellement le désir et les aide à rester sobres. Cette technique n’est rien de moins qu’un miracle, mais elle a été expérimentée des milliers de fois, par les cas les plus désespérés de la dépendance dans les groupes des 12 Etapes du monde entier, depuis les années 1930.

Le Ohr hah’aim décrit également ce phénomène miraculeux. Il demande : « si quelqu’un est déjà tombé dans ces choses et ne peut pas s’empêcher de penser à elles, comment peut-il se retenir de fauter ? » Il cite le passouk dans Aharei Mot : « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur Je suis Hachem votre D. Comme les habitudes du pays d’Egypte où vous avez habité parmi eux, vous ne ferez pas. ». Explique le Ohr hah’aim : « La torah nous laisse entendre que pour quelqu’un qui « a habité dans le pays d’Egypte », et a pris l’habitude de voir et penser à ces choses, le passouk commence avec les mots : « Dis-leur que Je suis Hachem votre D. ». Ceci est pour nous enseigner que « Bien que ce soit impossible par la force humaine… avec la force Divine, vous pourrezr emporter la victoire sur les pulsions physiques naturels. »

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Lorsque nous apprenons à “abandonner et laisser Hachem s’en occuper”, Hachem fait tout le combat pour nous, et nous n’avons pas à “surmonter” quoi que ce soit de nous-mêmes. Notre travail consiste simplement à maintenir une bonne direction spirituelle et apprendre à vivre avec l’aide d’Hachem. Bien sûr, nous devons aussi prendre les mesures que nous pouvons prendre, pour s’assurer que nous ne continuons pas à alimenter la dépendance. Lorsque nous laissons Hachem agir pour nous, nous avons la force de Hachem et pas la nôtre, comme le passouk dit:“Kavei Hachem yah’alifou koah’–ceux qui espèrent en Hachem, échangent leur force ». Nous échangeons, littéralement, nos forces avec celles d’Hachem.

Apprendre comment remettre la lutte entre les mains d’Hachem, peut nécessiter de rejoindre un groupe des 12 Etapes, puisque nous avons souvent besoin d’apprendre cela, à travers les humains avant tout, afin de pouvoir ressentir cela de manière suffisamment réelle pour pouvoir le faire avec Hachem –qui est abstrait. Pour les débutants cependant, nous pouvons tenter d’intérioriser cela dans nos luttes quotidiennes par le biais de courtes prières chaque fois que nous sommes testés, telles que : « Papa, AIDE-MOI !! » ou « Hachem, seul TOI peux le faire pour moi », ou « Je dépends complètement de Toi Père ! », etc… Le Steipeler écrit au sujet de ces tests, que certaines personnes ont besoin de prier 50 fois par jour pour être protégées.

La Guemara dit que H’abakouk Hanavi résuma l’ensemble de la Torah en une phrase : Tsaddik beemounato Yih’yé – Le Tsaddik vivra par sa foi”. Rachi explique que dans les générations précédentes, les gens avaient la force de se concentrer sur les 613 Mitsvot, mais par la suite, les générations n’en étaient tout simplement pas capables. Alors H’abakouk Hanavi nous donna la clé : Concentrez-vous sur la Emounah (Foi) et Hachem s’occupera de tout le reste.

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Fri, 04 Nov 2011 00:00:00 +0000
8: Rénover nos traits de caractère https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-8-overhauling-our-character-traits https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-8-overhauling-our-character-traits

L’addiction est souvent un signe qu’il nous manque certains des principes les plus élémentaires de ce que signifie être un être humain créé à l’image d’Hachem. Même les animaux n’abusent pas de leurs désirs et ne tombent pas dans des dépendances. Dans ces domaines, nous sommes tombés à un niveau plus bas que les animaux.

Bien qu’il puisse être difficile d’admettre cela, la maturité affective d’un dépendant peut souvent être celle d’un enfant de deux ans. Lorsque nous n’obtenons pas ce que nous voulons, nous avons envie de pleurer, de se débattre et de crier. Nous n’avons jamais appris à traiter correctement la douleur, l’anxiété, le ressentiment, le stress ou la colère. Nous avons toujours utilisé la dépendance pour nous cacher à l’intérieur de nous-mêmes, et nous nous sommes abstenus d’une interaction affective mature avec les autres. Alors que nous grandissions et apprenions la vie du monde autour de nous, nous nous divisions entre nos mondes imaginaires de l’auto-plaisir etl’évasion. Et ainsi nous sommes restés immatures émotionnellement, comme un petit enfant.

Afin de vraiment commencer à guérir à la source, Nous devons apprendre les principes de morale les plusélémentaires et recommencer à zéro. Les éléments fondamentaux tels que l’honnêteté rigoureuse dans toutes nos affaires, une responsabilité personnelle honnête, une confiance totale en Hachem, une véritable humilité, et une volonté sincère de réparer le mal que nous avons fait à certains, et remettre notre volonté à Hachem. Ces principes sont si fondamentaux, que même les ivrognes non-juifs de l’AA ont été capables de s’identifier à eux, et en travaillant à travers un programme de ces principes (les 12 Etapes), ils ont dans la plupart des cas réussi à renverser toute leur vie, et à devenir des « hommes de D ». A l’exception de l’étape 1, les 12-Etapes ne mentionnent même pas l’addiction (que ce soit boire, agir, ou quelle que soit l’addiction). Les étapes sont une question d’apprendre à penser correctement et vivre correctement.

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Rav Twerski a écrit ce qui suit au sujet de quelqu’un qui était convaincu qu’il ne pourrait jamais abandonner ces comportements:

Sa conviction de ne pas pouvoir surmonter la dépendance, est la dépendance elle-même qui lui parle en disant : « Abandonne le combat, c’est inutile. Tu ne réussiras jamais, alors pourquoi te mettre dans la misère. » A part le fait d’essayer d’arrêter, qu’est-ce qu’a fait ce jeune homme pour changer son caractère de façon fondamentale? C’est là où l’on doit commencer.

J’ai assisté à une réunion des AA où l’orateur a célébré sa 20ième année de sobriété. Il commença par dire: “L’homme que j’étais, buvait. Et l’homme que je fus une fois, boira encore” (mais l’homme que je suis aujourd’hui, ne boira pas). Les alcooliques qui n’ont pas pris un verre depuis de nombreuses années, mais n’ont pas changé de caractère sont des « ivrognes secs » et finiront souvent par boire de nouveau. La même chose est vraie pour cette dépendance.

Comment devient-on une personne différente? En travaillant avec diligence sur l’amélioration de ses traits de caractère. Apprendre à gérer la colère, à se débarrasser des ressentiments, à surmonter la haine, à être humble, à être respectueux envers les autres, à être absolument honnête dans toutes les affaires, à admettre ses erreurs, à surmonter l’envie, à être diligent et à surmonter les atermoiements. En bref, on devrait prendre Orh’ot Tsaddikim, et parcourir la liste des traits de caractère, renforcer les bons et tenter d’éliminer les mauvais. Cela ne se produira pas rapidement. Lorsqu’on a transformé son caractère et sommes devenus une autre personne, on trouvera que « cette nouvelle personne » peut accomplir des choses que l’ancienne personne ne pouvait pas.

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Thu, 03 Nov 2011 00:00:00 +0000
9: Pourquoi la religion seule ne suffit pas toujours https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-9-why-religion-alone-isn-t-always-enough https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/principle-9-why-religion-alone-isn-t-always-enough

Bien que toutes les vérités peuvent être trouvées dans la Torah, nous avons perdu notre vue. Même si nous avons étudié le Torah et le Moussar, nous portions des “lunettes cassées”. Et donc, avant que nous puissions nous tourner de nouveau vers la Torah pour s’orienter, nous devons d’abord apprendre ce que signifie être un être humain. Quelqu’un peut-il étudier les Sefarim de Moussar sans connaître l’Alef-Beth ?

Les 12 Etapes & 12 traditions (p31-32) parlent de la raison pour laquelle même les personnes religieuses qui ont toujours cru qu’elles avaient foi en D., et ont demandé de l’aide à D. d’innombrables fois dans le passé, furent quand même incapables de se libérer de l’emprise de la dépendance :

Cette réponse est liée avec la qualité de la foi plutôt qu’à sa quantité. Cela a été notre point aveugle. Nous supposions que nous avions de l’humilité, alors qu’en réalité nous n’en avions pas. Nous supposions que nous étions sérieux au sujet des pratiques religieuses, alors qu’après un bilan honnête, nous avons trouvé que nous étions seulement superficiels. Ou, en allant à l’autre extrême, nous nous sommes plongés dans l’émotivité et nous l’avons confondue avec un sentiment religieux authentique. Dans les deux cas, on demandait quelque chose pour rien. Le fait est que nous n’avions pas nettoyé notre maison afin que la grâce de D. puisse nous remplir et expulser l’obsession. Avec aucun sentiment profond ou significatif, nous n’avions fait le point sur nous-mêmes, et réparé le mal que nous avions causé à d’autres, ou donné à son prochain sans aucune demande de récompense. Nous n’avions même pas prié correctement. Nous avions toujours dit « Accorde moi mes souhaits » au lieu de « Que ta volonté soit faite ». A aucun moment nous avons demandé quelle était la volonté de D. pour nous, mais Lui avons plutôt dit ce que Sa volonté devrait être. L’amour de D. et du prochain, nous ne l’avions pas du tout compris. Donc nous sommes restés dans notre erreur, et donc incapables de recevoir assez de grâce pour nous rendre la raison. La croyance (en D.) signifiait la confiance. Dans AA, nous avons vu les fruits de cette croyance : hommes et femmes épargnés de la catastrophe finale de l’alcool. Nous les avons vus rencontrer d’autres douleurs et épreuves et les dépasser. Nous les avons vus accepter calmement les situations impossibles, ne cherchant ni à courir, ni à récriminer. Ce n’était pas seulement de la foi, c’est la foi qui marchait dans toutes les conditions.

Comme un dépendant (sur notre forum) a expliqué le terme “nettoyer la maison” qui est souvent utilisé par les AA :

Il est important de réaliser que notre vrai problème est la souffrance dans nos vies qui nous rend vulnérables à la dépendance. La dépendance est le médicament pour le problème, et non le problème lui-même. Cette souffrance est causée par le « mur » qu’il y a dans notre relation avec Hachem, ainsi que dans nos relations avec de nombreuses autres personnes dans nos vies. Pour supprimer cette douleur, nous devons enlever ces murs. Les murs ne sont pas comme nous avons toujours pensé, c’est-à-dire des choses qu’Hachem nous a faites, ou les choses que d’autres nous ont faites, mais en réalité, les murs sont constitués de nos défauts de caractère que nous avons injectés dans nos relations. Et la seule façon de mettre un stop à la douleur, est de faire un H’eshbon Hanefesh sur ses défauts de caractère, d’accepter que nous avons besoin d’Hachem pour éliminer nos défauts, et Lui demander de le faire. Alors, et seulement alors, pouvons-nous commencer à arranger nos défauts de caractère avec honnêteté, de sorte qu’ils n’agissent plus comme un mur dans nos relations (envers Hachem et les autres).

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Wed, 02 Nov 2011 00:00:00 +0000
En Conclusion https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/in-conclusion https://french.guardyoureyes.com/the-gye-program/the-30-principles/9-principles-for-addiction/item/in-conclusion

Ce sujet a été un sujet tabou dans la communauté religieuse pendant trop longtemps. Il y a des familles qui ont été littéralement détruites. Les maris, les épouses et les enfants sont tous touchés d’une certaine façon. Le tissu social de notre société est en jeu. La facilité d’accessibilité et l’anonymat qu’offre Internet est peut-être le plus grand test de notre génération.

Comme Rav Yossef Viener de l’Agoudat Israel à Monsey a déclaré dans un discours récent sur la sécurité des familles :

« Il n’y a pas une semaine qui passe sans faire face à un problème de shalom bayit, de h’inouh’ habanim ou banot, ou qu’un très bon bah’our me téléphone –ou du moins ce qu’il reste d’un très bon bah’our- me téléphone en pleurant, suppliant d’être aidé. Il n’y a personne qui peut prétendre ne pas être affecté par ce problème. Soit il est lui-même touché, soit un membre de sa famille ou voisin, ou la h’avrouta assis en face de lui à la Yechiva. Si vous minimisiez ce problème jusqu’à maintenant, il faudra me prendre au mot lorsque je disqu’il n’y a pas de problème chez le klal Israel, qui soit pire que celui-ci. Il y a un h’ov kadosh (obligation sainte) de faire quelque chose maintenant, avant qu’il n’y ait plus aucune keddousha dans le klal Israel. Et je ne dis pas cela à la légère. Sachez que les gens qui viennent me voir à ce sujet sont froum, et si bouleversés de ce qui se passe qu’ils sont prêts à en parler à leur Rav. Cela signifie qu’il y a des milliers de gens qui n’en auraient jamais parlé à leur Rav. Je déteste le pessimisme, mais, si vous avez internet illimité à la maison, internet qui n’est à la fois pas filtré et rapporté, je dirais qu’il y a une chance élevée à plus de 90% que quelqu’un dans votre maison a déjà été nih’shal (tombé dans la faute). Et si ce n’est pas encore arrivé, alors il y a plus de 90% de chance que cela se produira. Et si ce n’est pas à la maison, ça se passera au bureau. »

Et Rav Twerski décrit sans un de ses discours combien il est facile de s’accoutumer à ces choses (moins d’une seconde) – même quand quelqu’un ne le recherchait pas, et déplore la qualité des gens qui tombent dans ce piège aujourd’hui, affirmant que le Machiah’ doit être très proche.

Guard your eyes contribue à sauver des vies et des mariages tous les jours, aide les gens à garder leur estime de soi, à retrouver leur santé mentale et, la connexion à la spiritualité : tout ce à quoi ils avaient renoncé en pensant qu’il n’y avait plus aucun espoir… Enfin, les gens découvrent qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a un véritable espoir pour vaincre cette dépendance.

Il y a probablement nul par ailleurs dans le monde où l’on peut trouver un tel réveil à la Techouva et à la proximité d’Hachem dans la communauté religieuse. Lisez les centaines de témoignages sur notre site Web. Les gens écrivent d’innombrables fois, comment ils ont éclaté en pleurs lorsqu’ils ontregardé le site et le forum la première fois, réalisant qu’il y a aussi de l’espoir pour eux !

Le réseau Guard Your Eyes est le seul réseau religieux dans le monde aujourd’hui qui traite de cette question de manière complète et qui offre autant d’outils, tels qu’un site web avec des centaines de pages d’information, un forum, des listes d’emails quotidiens, des conférences téléphoniques, des hotlines, des groupes des 12 Etapes, et ce manuel révolutionnaire.

D’une part, ce que nous avons fait jusqu’à maintenant était un accomplissement considérable, mais d’autre part, c’est seulement un goutte dans la mer, lorsque l’on considère les dizaines de milliers de Juifs qui ont soit, des difficultés dans ce domaine, ou bien qui sont dans une situation très risquée de trébucher dans ces comportements destructeurs.

Nous sommes en train d’étendre nos options de “traitement”, en construisant un cadre pour accueillir des dizaines de milliers de Juifs qui peuvent avoir des difficultés dans ce domaine. Nous étendons également notre domaine de “prévention” aussi bien en (a) propageant la sensibilité des dangers d’Internet à travers des campagnes d’éducation et d’outils destinés aux parents, Rabbanim, Meh’anh’im, et le grand public, et (b) en élargissant notre « Rubrique du filtre » pour inclure des hotlines et soutien 24/24 (aux Etats-Unis et Israël) pour assister et encourager les gens à installer des filtres solides et des logiciels de surveillance pour leurs ordinateurs et appareils portatifs.

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Le Ohr Hah’ayim dans la Parachat Chemot (3:8) écrit que, avant le Machiah’, le people Juif sera soumis au 50ième niveau d’impureté. Mais il écrit aussi là-bas que, avant la rédemption, le peuple Juif recueillera la force d’entrer dans la « bouche » même du Satan et sortir ce qu’il avait déjà avalé (« lehotsi boi’lo mipiv »), et ceci à travers la Torah. Et c’est ce que fait la communauté Guard YourEyes aujourd’hui. Le Ohr Hah’aim Hakadoch n’aurait pas pu utiliser une analogie plus divinement inspirée. Nous entrons dans la bouche du Yetser Hara lui-même et nous utilisons la puissance même  de la technologie numérique d’aujourd’hui, pour faire sortir ces étincelles de Kedoucha, ces âmes saintes qui sont tombées au 50ième niveau d’impureté !

Aidez-nous s’il vous plait à passer le mot sur notre travail, parmi les Rabbanim, Meh’anh’im, et dirigeants de communauté dans votre région. Si vous avez un site, placez s’il vous plait un lien vers www.guardyoureyes.com, ou imprimez des flyers (téléchargeables sur notre site) à accrocher dans votre quartier, ou contribuez à une annonce dans votre communauté ou dans les magazines de votre quartier.

R' Noa’h Weinberg Za”l, Roch Yechiva de Aish Hatorah avait l’habitude de dire : Hachem ramènera tous Ses enfants et la seule chose que nous devons faire c’est simplement de guider les cœurs de nos frères Juifs à retourner à leur place. R’ Noah’ avait aussi l’habitude de demander aux gens s’ils pensaient qu’ils pouvaient changer le monde. Et ils répondaient : « Que puis-je faire moi tout seul ? » Mais alors il demandait : « Et si Hachem vous aidait, pourriez-vous changer le monde alors? » Et ils étaient d’accord qu’avec l’aide d’Hachem, tout est possible. Cela fût le secret du succès deRav Noah’. Il savait que si Hachem voulait que cette chose-là se produise dans le monde, nous devons juste être là pour mettre le plan à exécution.

Le H’ovot Halevavot (Shaar Ahavat Hachem, Perek 6) dit:

Et tu dois savoir, mon frère, que les mérites du croyant, même s’il atteignait le plus grand objectif en réparant son âme pour D., et même s’il était proche des anges dans ses bons traits et ses actions louables, dans les efforts qu’il fait pour son service de D., et dans son amour pur pour Lui, (ses mérites) n’atteignent toujours pas les mérites de quelqu’un qui guide sur le bon chemin et dirige les impies au service divin. Car ses mérites doublent par rapport à leurs mérites, tous les jours et à tout moment.

Pensez à tous les mérites que vous rassemblez si d’autres sont aidés grâce à vous!

Sur notre réseau, tout est gratuit. Nos services dépendent des dons.

Aidez-nous s’il vous plait à continuer d’aider les autres !

Dons en ligne ici 

Les chèques peuvent être adressés à : “GYE Corp.” et envoyés à :

GYE Corp. P.O. Box 32380,

Pikesville,MD 21282,

U.S.A.

Pour faire un don par téléphone (hébreu-anglais): 646-600-8100.

Tizkou Lemitzvot!

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Tue, 01 Nov 2011 00:00:00 +0000