Outil n°10 Barrières solides supplémentaires: La méthode TaPhSiC
Partie 2: Qu’est-ce qui nous arrêterait?
Maintenant que nous avons fait face à la vérité sur nous-mêmes, nous devons nous demander: Quelles sont les répercussions spirituelles et non-spirituelles qui nous ARRETERONS ?
Spirituellement parlant, qu’est-ce qui m’arrêterait?
- Je ne serais pas meh’alel Shabbat pour regarder de choses sales, quel que soit le point auquel j’en ai envie. Je serais capable d’attendre 24 heures.
- Si la seule manière de tomber dans le piège dans les prochaines 24 heures, est en mangeant tout d’abord du jambon, je tiendrais probablement le coup et ne le ferais pas pendant 24 heures.
- Après avoir complètement fini de céder à mes désirs, je ne veux pas jeter le reste de ma Yiddishkeit-religion. Je me sens mal à ce sujet et je veux vraiment « revenir » vers Hachem. Si j’avais le choix d’appuyer sur un bouton « stopper ces aveirot à jamais », je l’aurais appuyé.
Qu’est-ce que tout cela me montre? Que j’ai encore une étincelle sainte en moi, et que ma Yirat Shamayim est toujours existante. Il se peut qu’elle ne soit pas suffisante pour m’arrêter en général, mais elle est assez forte pour me donner l’envie de me débarrasser de ces comportements après l’acte. Et même avant l’acte, elle est assez forte pour me permettre de tenir pendant un certain temps –lorsque les répercussions spirituelles sont grandes (comme H’illoul Shabbat ou manger Tareif). Ce que nous pouvons constater, c’est qu’IL Y A des répercussions spirituelles qui nous arrêteraient si elles étaient assez GRANDES, et surtout lorsque nous ne sommes pas sous l’effet du désir.
Maintenant, regardons le coté non-spirituelle de la médaille. Qu’est-ce qui m’arrêterait?
- Si j’étais sur le point d’agir et quelqu’un entrait dans la salle, est-ce que je continuerais ?
- Si à chaque fois que j’agissais j’étais soumis à des souffrances, est-ce que j’aurais continué ?
- S’il y avait un œil électronique qui me suivait, et à chaque fois que j’agissais mon épouse on mon Rav me verrait, aurais-je continué ?
- Si à chaque fois que j’agissais, je me sentais malade et que je devais prendre un bus pour l’hôpital et y rester pendant deux heures, et obtenir un coup pour revenir à la normale, aurais-je continué ?
Qu’est-ce que cela me montre? Cela me montre qu’il y a des répercussions qui pourraient m’arrêter si seulement elles étaient assez GRANDES.
En résumé: Bien que les répercussions « normales », à court et à long terme, ne sont pas suffisantes pour m’arrêter, ces répercussions spirituelles ou non, existent bien et M’EN EMPECHERAIENT si elles étaient assez grandes et assez immédiates.
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