2: Accepter que nous avons besoin d’aide
La première clé de la guérison est “l’acceptation”. Nous devons accepter le fait que nous avons un problème et que nous avons besoin d’aide. Sinon, nous lirons le site Guard You Eyes et le manuel et dirons : « Ils ne parlent pas de moi ».
Un membre de notre forum a écrit à un nouveau venu:
Je suis considéré par beaucoup de gens comme un Talmid H’ah’am. J’ai essayé chaque eitza qu’il y a, à la fois avec le mousar, Sifrei Yirah et Divrei H’izouk. J’ai essayé de me punir et je me suis presque rendu fou en me rendant fou, et en m’angoissant pour le bas niveau sur lequel je me trouvais. Et le seul réconfort que je trouvais était de m’asseoir en face de l’ordinateur, et continuer à alimenter ma dépendance. Ecoute, mon bon ami, tu es venu au bon endroit et tu seras aidé. Et cela te coutera beaucoup moins cher que d’aller voir un professionnel, et tu auras peut-être assez de chance pour sauver ta bonne réputation. Mais après avoir dit tout cela, tu ne seras sauvé que si tu admets que tu es un dépendant! Je les ais, cela fait mal. Oui, moi, père, mari, talmid H’ah’am et Askan du quartier, suis un dépendant. Cela me fait encore mal de t’écrire ces mots. Mais il faut l’admettre, pour être aidé. Si tu veux continuer sur le chemin de la Techouva et sur le grand huit, alors tu es mon invité. Mais tu continueras simplement à créer des voies neuronales des comportements addictifs dans ton cerveau, ce qui ne rendra la chose que plus difficile à changer.
Certaines personnes sont prêtes à “dire” qu’elles ont une dépendance, mais venir à accepter ce que cela signifie vraiment –et d’agir comme si elles étaient malades et avaient besoin d’aide, est une autre affaire.
Pour citer le Big-Book des Alcooliques Anonymes :
« L’acceptation est la clé. L’addiction est une maladie et la sobriété n’est pas une question de volonté. Lorsque nous cessons de vivre dans le problème, et vivons plutôt la réponse, le problème disparait de lui-même. »
Accepter véritablement que nous avons un problème peut sembler être une étape difficile, mais cela est en fait une véritable libération de finalement affronter la vérité sur nous-mêmes et savoir ce à quoi nous sommes confrontés.
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