Outil n°10 Barrières solides supplémentaires: La méthode TaPhSiC
Le plus loin nous sommes tombés dans cette addiction, les mesures les plus extrêmes nous devrons prendre pour se libérer des griffes de l’addiction. TaPHSiC signifie “The Physical & Spiritual Combo” method –‘’La méthode physique et la méthode spirituelle combinées ensemble’’. ("Tafsik" signifie aussi ‘stop’ en hébreu). Cet outil s’est montré efficace chez de nombreux dépendants froum en les aidant à arrêter complètement ces comportements destructeurs. Il se peut que cette méthode ne fonctionne pas pour les dépendants de haut niveau ou pour ceux qui n’ont pas de Yirat Shamayim, mais pour la plupart des dépendants froum cette méthode a fait des merveilles, et a libéré de nombreuses personnes de l’obsession.
Nous nous sentons souvent comme deux personnes différentes. Après chaque chute, nous nous demandons, quelles répercussions me faudra-t-il pour arrêter finalement ? Est-ce qu’il y a le moindre espoir ? Comment se peut-il que je suis un Juif froum dans tous les autres domaines excepté celui-là ? Est-ce que j’ai de la Yirat Shamayim ou pas ?
Partie 1: Qu’est-ce qui ne nous arrête pas?
La première chose que nous devons faire est d’affronter la vérité qui nous concerne.
Les répercussions spirituelles “abstraites” ne m’arrêtent pas généralement, même si je sais que :
- C’est l’une des Aveirot les plus graves
- Je détruis mon âme
- Je vais créer d’autres âmes destructrices.
- Je perds la Siyata Dishmaya sur l’ensemble de ma vie (comme le passouk dit : « Ki Yireh Beh’a Ervat Davar Veshav Meah’areh’a »).
- Je coupe ma connexion avec Hachem.
- Je me désensibilise moi-même à la spiritualité.
- Je rends la Techouva encore plus difficile pour moi.
- Cela me donne le sentiment d'être un hypocrite dans toutes les autres mitsvot que je fais.
- Je détruis le Yessod-fondation de ma structure spirituelle entière.
- Mes enfants et ma femme peuvent probablement sentir que je ne suis pas sincère dans l’ensemble de ma Yiddishkeit-religion.
- Ces comportements peuvent probablement m’amener à de pires Aveirot.
- Je me coupe /ou vais me couper du monde à venir.
- Mashiah’ arrive ; comment vais-je lui faire face ?
Malgré toutes ces raisons, ma Yirat Shamayim ne m’empêchera généralement pas de:
- Regarder des choses sales
- Etre motsi zera levatala
- Même si je voulais faire une shvoua d’arrêter/d’éviter je finirais par tomber tôt ou tard ; les désirs sont tout simplement trop puissants.
Ne vous sentez pas mal parce que votre Yirat Shamayim n’est pas assez forte pour vous arrêter. Cela ne veut pas dire que vous n’en avez pas du tout. Lorsque Rabbi Yoh’anan Ben Zakai a béni ses élèves avant de mourir, il leur a dit : « Que votre crainte du ciel soit égal à votre crainte de l’homme ». Et ses élèves lui demandèrent: “Rabbi, est-ce tout?” Et il répondit: “Halevai!” Et même Rabbi Akiva fut incapable de combattre de front la puissante convoitise. Voir Kidoushin 81A où la Guemara explique comment Rabbi Akiva a commencé à grimper sur un arbre pour fauter –Jusqu’à ce que le Satan lui-même ait dû l’empêcher de fauter. Imaginez ! Il s’agit du même Rabbi Akiva qui cria “Shema Israel” avec joie lorsqu’on passa sur sa chair des peignes en fer! (Voir le principe 2 de la partie 2 de ce manuel pour en savoir plus sur cette idée).
Les répercussions non-spirituelles de “COURT TERME” ne m’arrêtent pas non plus, même si:
- Ça me rend dépressif.
- Je perds du temps au travail.
- Je perds du sommeil.
- Je perds de l’argent.
- Je perds un lien étroit avec ma femme.
- Je me sens éloigné de mes enfants.
- Je n’ai pas de temps pour quiconque, sauf moi-même.
- Toute ma vie tourne autour du prochain ‘piège’.
- Je me sens comme un esclave de mes désirs.
Les répercussions non-spirituelles de “LONG TERME” ne m’arrêtent pas non plus, même si:
- Mes comportements peuvent être découverts.
- Je peux perdre ma réputation.
- Je peux perdre mon emploi.
- Je peux perdre mon couple.
- Je peux perdre mes enfants.
- Mes enfants peuvent passer par une période difficile avec les shiddouh’im, en conséquence.
- Mes enfants peuvent un jour avoir besoin d’un traitement pour le traumatisme qu’ils ont subi.
- Je peux finir en prison.
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