9: Apprendre à aimer Hachem à travers cette lutte
Le Baal Shem Tov parle aussi beaucoup, de la façon dont ces désirs sont un “amour déchu”, qui ont en vérité leurs racines dans le monde supérieur spirituel de “Ahava”. Comme il est écrit dans la Parachat Leh’ Leh’a :
Tout (dans ce monde) est une projection d’Hakadosh Barouh Hou à travers les attributs d’amour et de crainte, comme on le sait. Mais l’amour est en exil, vêtu du physique, comme la femme et la nourriture… Il faut se dire dans son cœur, que si j’aime ce qui est seulement « un amour bas et brisé » vêtu d’une goutte putride (qui est là d’où nous venons tous), combien plus devrais-je aimer le Saint béni Soit-Il !
Ceux qui luttent contre ces désirs peuvent utiliser cette lutte comme un tremplin pour la Ahavat Hachem.Et lorsque nous réussissons à faire cela, nous élevons les plus grands désirs physiques et les transformons en un grand amour pour Hachem ! Ceci est un très haut niveau de service divin. Nouspouvons également voir cette Middah chez Yaakov Avinou, lorsqu’il a revu son fils après 22 ans et, comme nous disent nos sages, il transforma son amour pour Hachem en disant le Kriyat Chema. Nous pouvons grandir dans ce sens, si à chaque fois que nous sentons des désirs malsains, nous prions Hachem et disons : “Hachem, s’il Te plait, aide-moi à trouver en Toi, ce que je recherche dans mes désirs”.
Les Séfarim parlent à propos du fait que le désir le plus élevé d’un Juif est d’être davouk – attaché à Hachem et au Ziv de la Sheh’ina. C’est censé être en fait un ‘désir’ en quelque sorte, comme le Rambam (Maimonide, Mishné Torah, “Lois du Repentir ‘’, 10,3) écrit :
Quelle est l’amour adéquat que nous devons avoir pour D. ? C’est d’aimer D. d’un amour extrêmement grand et intensément puissant jusqu’à ce que l’individu soit en extase; Il doit être atteint comme une personne malade d’amour, dont l’esprit n’est à aucun moment libre de sa passion pour une femme particulière, avec son image à tout moment dans son cœur, qu’il soit assis ou debout, qu’il mange ou boive. Encore même plus intense doit être l’amour d’Hachem dans le cœur de ceux qui l’aiment, et cet amour doit complètement l’absorber, puisqu’il nous est ordonné d’aimer notre D. « de tout ton cœur et de tout ton âme ». Shlomo Hameleh’ a exprimé cette allégorie dans le verset « car je suis malade d’amour » (Cantique des Cantiques, 2,5). En effet, le Cantique des Cantiques est toute une description allégorique de cet amour.
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