17: Ne pas s’attarder sur la passé
Cependant, il y a un adage bien connu que si Hachem nous envoie un test, nous avons certainement la capacité de le surmonter aussi. Rav Tsadok Hacohen dit bien (dans Tsidkat Eliahou) que cen’est pas aussi simple que cela paraît. Il est vrai que nous avons tous le libre arbitre de faire ce que Hachem attend de nous dans le monde, au cours de notre vie. Toutefois, dans le processus de notre parcours, il y a beaucoup de fois où une personne est considérée A nous.
Après la faute du veau d’or, le Midrach dit que Moché dit à Hachem, si un père a donné à son fils de l’or et l’a assis sur le seuil d’un Beit Zonot – “ma ya’asseh haben velo yeh’eta? –Que peut-faire le fils et ne pas fauter ? En d’autres termes, nous trouvons dans H’azal qu’il y a des moments où une personne peut ne pas avoir une béh’ira entière.
Voir aussi le Rambam Hilkhot Issourei Biah 1,8 – “car le Yetser Hara et la nature humaine l’ont forcé à vouloir”, et voir Tossfot dans Sanhédrin 26b où ils discutent de la façon dont quelqu’un soupçonné de relations interdites pourrait quand même être un témoin casher, car il se pourrait que ses désirs l’aient tout simplement dominé. Et voir la Guemara dans Berah’ot 32b, « Asher Harioti » où Hakadoch Barouh Hou reconnaît devant Eliahou Hanavi qu’Il était Celui qui avait tourné les cœurs des Bnei Israel loin de Lui.
Le Steipeler aussi, au sujet d’un comportement spécifique difficile à maîtriser que quelqu’un avait, écrit : Il n’est pas un Baal Beh’ira maintenant dans ce domaine, et la seule chose qu’il peut (et doit) faire, sont des Tikounim qui l’aideront au cours du temps.
Une fois que nous comprenons que nous n’avions pas toujours le libre arbitre dans le passé, nous éviterons la culpabilité qui nous entrainera dans le cercle vicieux du désespoir et de chutes continues. Et la culpabilité peut être encore plus dangereuse que les chutes. Comme ils disent : « Ce n’est pas le cookie que vous mangez qui rompt le régime. Le régime prend fait lorsque vous vous sentez mal à cause de ce cookie, et que vous en venez alors à finir la boîte entière ! »
Et même si l’on pouvait avoir une certaine liberté de choix au moment où nous sommes tombés, il se pourrait que nous n’en avions que très peu. Les fautes que nous avons commises ne sont seulement jugées d’après les circonstances et le niveau de liberté de volonté que nous avions à ce moment. Seul Hachem sait si nous aurions pu mieux faire ou pas.
Mais lorsque nous parlons de l’instant présent, nous ne pouvons jamais savoir combien de libre arbitre nous avons, et nous devons toujours essayer de faire de notre mieux.
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