5: Rompre le cycle
Souvent nous pensons que si nous nourrissons le désir un peu plus, et nous lui donnons ce qu’il veut vraiment, il nous laissera tranquille alors. Mais c’est exactement le contraire. H’azal ont compris la nature de cette dépendance, et ont déclaré à ce sujet, ce qui résume bien la situation : « Il existe unpetit membre chez l’homme, le rassasier c’est l’affamer, l’affamer c’est le rassasier ». Comme dit le proverbe : « le moins tu le nourris, le moins tu en as besoin ». Bien qu’il semble difficile à première vue de rompre, et nous pouvons probablement sentir les symptômes de sevrage pendant un certain temps, plus nous réussissons à arrêter d’agir dans le court terme, plus on y arrivera à long terme. Sachant cela, ce Yessod peut faire une énorme différence.
Nous devons réaliser que le Yetser Hara/addiction veut notre âme, non pas le plaisir. Sinon, pourquoi mille fois n’est jamais assez ? Gardez à l’esprit ce proverbe : « Un fois seulement c’est trop, et mille fois n’est jamais assez. » Nous ne pouvons pas négocier avec l’addiction. Les demi-mesures ne mènent à rien finalement. Des cas particuliers de contrôle ne sont pas significatifs lorsqu’il s’agit de dépendance, c’est plutôt la tendance globale. Maintenir la rupture c’est le problème. Nous devons réaliser que nous agissons comme des fous. Ce n’est pas être sain d’esprit que de répéter des comportements autodestructeurs. Ceci est, au sens le plus littéral, une lutte entre la vie et la mort en faveur de nos âmes.
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