Outil n°11 Responsabilisation
Nous pouvons essayer de trouver un ami proche ou un Rav que nous respectons, à qui nous pouvons nous confier au sujet de nos luttes/difficultés. Et plus encore, nous devons faire en sorte de rester en contact avec eux au sujet de nos progrès et les tenir au courant honnêtement tous les quelques jours. Evidemment, pour que cela fonctionne correctement, nous devons à tout prix rester complètement honnêtes et ouverts, avec nos partenaires. Si nous tombons, la honte que nous ressentons pour le raconter sera une expiation en soi, mais aussi nous incitera fortement à rester propres la prochaine fois.
Nous pouvons également nous lier à quelqu’un qui se bat comme nous, et nous donner du H’izouk l’un l’autre. Lorsque nous sentons que la convoitise nous attaque, il sera très utile d’appeler notre partenaire et de lui parler. Bien que ce partenaire peut occasionnellement connaître lui-même des chutes, il pourra voir beaucoup plus clair que nous à ce moment là parce qu’il n’est pas pris par la convoitise -comme nous le sommes- à ce moment-là. Son H’izouk sera souvent exactement ce que nous nous serions dit à nous-mêmes, mais parce que nous sommes aveuglés à ce moment-là, nous avons besoin de l’entendre de quelqu’un d’autre. Aussi, en s’effaçant et en acceptant de faire ce que suggère notre partenaire, nous serons souvent capables de « sortir de nous-mêmes » et de nos propres désirs destructeurs.
Même si nous ne sommes pas sous une attaque du désir, il peut être utile d’être en contact avec nos partenaires sur une base quotidienne au départ, que ce soit par téléphone ou par email. Alors que nous avançons, nous pourrons mettre au courant notre partenaire de façon moins fréquente, mais cela doit être fait à des intervalles définis qui peuvent être décidés à l’avance.
Si notre épouse connaît nos luttes/difficultés, elle pourra être l’un des meilleurs partenaires pour rendre des comptes. La douleur que nous ressentirons lors de la chute sera encore plus aigüe que si nous avions un autre partenaire, et ce sera une forte incitation à reste propre. (Bien qu’il ne soit jamais bien d’aller dans trop de détails avec notre épouse au sujet de notre lutte). Si notre épouse n’est pas au courant, cela peut être extrêmement utile à long terme de lui faire savoir. Toutefois, cela doit être fait qu’après avoir pris des mesures sérieuses pour nous rétablir et lorsque nous voyons de bons progrès. En outre, il vaudrait mieux que cela soit fait après une préparation minutieuse, et de préférence en présence d’un thérapeute ou d’un Rav qui pourront l’aider à comprendre la nature de la dépendance et lui donner des conseils pour y faire face. Même s’il est souvent très douloureux pour une femme de découvrir nos difficultés dans ce domaine, à long terme, cela fera plus de bien que de mal. Mis à part la forte “responsabilisation” que cela nous procure, le couple pourra avoir une relation beaucoup plus proche lorsqu’il n’y a pas de secrets entre eux.
Il est plus efficace d’avoir une partenaire ou mentor que nous connaissons. Cela ajoute un élément à son honneur personnel, ce qui accroît l’efficacité de rendre de compte. Toutefois si ce n’est pas encore une option pour nous à e stade, Guard Your Eyes offre un cadre pour aider chacun à trouver un partenaire ou associé à qui l’on rend des comtes de notre réseau. Contactez notre Gabaï des partenaires à partner [point] gye @ gmail [point] com (en anglais) et il vous guidera sur la façon de remplir notre questionnaire. Une fois que vous êtes dans notre base de données, nous serons en mesure de trouver un partenaire ou mentor qui correspond le mieux à votre profil et votre situation (homme/femme, marié(e)/célibataire, endroit où vous habitez). Vous pouvez choisir d’être en contact avec votre partenaire par email, chat ou même par téléphone. En utilisant Google Voice, vous pouvez recevoir un numéro de téléphone anonyme et l’utiliser pour appeler ou recevoir les appels de votre partenaire. Consultez notre site pour plus d’informations sur le programme des Partenaires GYE.
Dès le premier jour de notre parcours, nous pouvons être un partenaire pour recevoir et rendre des comptes, se comprendre, se donner du H’izouk et de l’espoir entre combattants. Toutefois, pour être un mentor sur notre réseau, nous devons avoir au moins 90 jours de sobriété.
Si nous nous sentons inadéquat, ou pas en mesure, de fournir du H’izouk aux autres, nous pouvons utiliser ce manuel (la deux partie 1 et 2), comme bon matériel de base pour discuter avec notre partenaire. Alternativement, nous pouvons lire et discuter des nombreux conseils de notre site Internet ou des outils offerts dans les centaines d’emails de H’izouk envoyés dans le passé.
Ceux qui se joignent au groupe des 12 étapes (expliqué dans les outils plus loin) pourront trouver un mentor dans le groupe, qui leur servira à la fois d’associé pour rendre des comptes ainsi que de guide pour les aider à travailler les 12 étapes. Comme un membre du groupe a joliment résumé la puissance de la responsabilisation et d’avoir d’autres qui nous aident dans notre lutte :
J’ai eu assez de souffrance en silence, de dissimulation, de mensonge et de vivre une double vie. Aujourd’hui, je parle aux gens de mon programme chaque jour, à part le fait que je vais aux réunions deux fois par semaine. Toute la vérité à mon sujet doit être à l’extérieur, avec des personnes sûres.
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