Outil n°16 Les Groupes des 12-Etapes EN DIRECT

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Dans mon cas, se concentrer sur ma lutte de la même manière qu’avec mon Yetser Hara normal (mauvais penchant) serait l’ingrédient assurant l’échec. Cela m’oblige simplement à fournir plus d’efforts, et utiliser plus de nouvelles astuces, qui n’ont jamais marché. Le message de AA pour moi (par le biais des SA) n’était pas l’un de ceux-ci. Il était d’accepter le fait que je suis fondamentalement différent des non dépendants, ainsi que d’accepter que je ne suis pas une MAUVAISE personne qui devient BONNE, mais une personne MALADE qui GUERIT. –avec l’aide d’Hachem.

J’ai dû accepter le fait que cette maladie m’avait complètement battu, tout comme le cancer ou le diabète. Vous ne combattez pas contre une maladie, vous recevez un traitement. Beaucoup de gens de le font pas et meurent en résultat. La « Techouva » standard ne m’a pas du tout fait de bien, simplement parce que ce n’est pas fait pour des gens fous. Ce n’était pas seulement un « Rouah’ Shtout » (esprit de folie), c’était devenu ma façon de vivre.

J’avais tout d’abord besoin d’apprendre à être honnête avec moi-même et avec les autres. Cela m’a pris environ un an et demi de fréquents programmes par téléphone, de réunions régulières, de travail avec mon mentor, et les 12-Etapes. Et encore, mon rétablissement était clairement un ness (miracle). Tout comme Hachem guérit les personnes du cancer ou d’autres maladies lorsque le patient prend ses médicaments/ traitements, j’ai dû faire la même chose et Il a fait la même chose pour moi. Et Hachem continue à le faire chaque jour, parce que je crois que je serais encore dans ma dépendance et en train de détruire ma vie, sans avoir éprouvé suffisamment cette gêne à vivre. Mettre les étapes en pratique tous les jours, me maintient à l’aise et sain d’esprit (au moins jusqu’aujourd’hui).

Je pense que certains Juifs Froum (religieux), surtout ceux qui croient fermement que combattre son Yetser Hara (mauvais penchant) est une Kidouch Hachem suprême, ou qui estime que la réponse doit se trouver dans la Torah si seulement ils cherchent assez bien, peuvent rencontrer des difficultés avec mon approche. Mais je doute qu’ils utiliseraient une approche de « Torah » pour toute autre maladie. Pour moi, c’est trop compliqué de mélanger les concepts de moussar avec les 12 Etapes, en particulier au début. Je dirais même que c’est toxique.

Oui, je sais que la convoitise –c’est à dire l’utiliser et agir sous l’effet de la convoitise- n’est pas exactement comme l’alcool, car elle implique des Aveirot H’amourot (graves péchés), tandis que l’alcool n’est pas une aveira en soi. Néanmoins, s’accrocher à l’approche purement religieuse m’aurait laissé comme ce que j’ai été pendant vingt ans : à la recherche de réponses avec des lunettes cassées.

De la manière dont je les lis, les 12-Etapes m’aident à réparer mes yeux (esprit et corps) et ENSUITE devenir plus religieux, mais pas devenir plus religieux pour arrêter.

S’il vous plait, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas que toutes les autres approches sont fausses, je partage simplement ce qui a marché pour moi. Même si les principes des 12 Etapes sont basés sur la Torah, AA, par mon expérience est un outil de renforcement de l’équilibre mental et non pas un outil de religion.

Mais parce que je suis Juif, après avoir commencé à retrouver la raison et une certaine liberté du passage à l’acte compulsif et de la pensée lubrique, j’ai pu commencer à grandir, merci à D., pour être l’homme Juif qu’Hachem veut que je sois. Et les étapes sont un outil que j’utilise pour rester sur cette voie aujourd’hui aussi, jour après jour.

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