4: Toucher le fond tout en étant au-dessus
Souvent une personne n’est pas réellement prête à admettre qu’elle a un problème, à demander de l’aide et être prête à faire de réels changements dans sa vie, à moins qu’elle ait « touché » le fond en premier. « Toucher le fond » signifie que notre vie est devenue ingérable. Cela peut se produire àtravers la réalisation que nous sommes incapables de mener une vie normale, un foyer normal, avoir un emploi, ou bien si nous risquons de perdre notre respect, notre honneur ou notre réputation.
Toutefois, l’un des objectifs de la communauté GYE est d’aider les gens à “Toucher le fond tout en étant au-dessus”. Ce que cela signifie, c’est que nous essayons de faire en sorte que ceux qui se trouvent dans les premiers stades de la dépendance, comprennent la nature de cette maladie, et, où est-ce qu’elle mène finalement. La dépendance est une maladie progressive. Sans traitement, l’addiction devient toujours pire, jamais mieux. Une fois qu’une personne reconnait qu’elle a cette maladie, quel que soit le degré qu’elle peut avoir atteint, elle pourra apprendre où la dépendance conduit finalement, par ceux qui ont déjà « touché le fond ». En faisant cela, nous « élevons le fond » pour que les nouveaux arrivants puissent le toucher, tout en étant au-dessus et que leur vie reste intacte.Il ne faut pas qu’ils perdent la direction de leur vie, leur foyer, leur emploi, leur respect. Ils peuvent apprendre de ceux qui ont déjà atteint ce point, et reconnaitre la direction qu’ils prennent, pour faire du rétablissement la priorité N°1 dans leur vie. Ceci est particulièrement important pour les jeunes hommes célibataires qui sont susceptibles de moins perdre, à ce moment de leur vie, et sont donc moins susceptibles de prendre leur rétablissement au sérieux, comme un homme marié avec des enfants.
Sur notre site Web, vous pouvez lire des histoires terribles qui montrent où conduit cette dépendance ; comme l’histoire de l’homme religieux dont la vie fût détruite, et lui fût emprisonné pour avoir ‘chatter’ de façon incorrecte avec des mineurs, ou les tueurs en série qui ont mis la cause sur les influences de la dépendance au désir, et les histoires horribles de divorces ainsi que la souffrance des épouses des dépendants. Beaucoup de conseillers de couples disent que cette dépendance est la cause numéro un (ou numéro deux) des problèmes de Chalom Bayit et de divorces, parmi les jeunes couples dans la communauté religieuse aujourd’hui.
Une fois que nous reconnaissons que c’est une maladie progressive qui nous empêchera de mener une vie de couple normale, de garder un emploi de façon stable, et de progresser en Rouh’aniyout, et surtout une fois que nous reconnaissons les dangers où cela peut conduire, comme l’emprisonnement, et même la mort h’’v, alors nous aurons « touché le fond », de la même façon que ceux qui ont véritablement touché le fond, et nous prendrons notre rétablissement au sérieux.
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