Outil n°18 Médicaments
Si notre thérapeute juge que notre dépendance est liée à des causes sous-jacentes telles que dépression, anxiété, obsession, TOC, ou même l’hypersexualité (qui est une atteinte fréquente chez les dépendants au désir), il pourra nous envoyer pour être évaluer par un psychiatre pour recevoir des médicaments qui peuvent nous aider de manière significative dans ces domaines.
Intéressante remarque: un bon thérapeute a dit qu’il ne donnait jamais de médicaments contre la dépression à un client avant de lui faire essayer de faire de l’exercice de façon rigoureuse pendant trois mois environ. Dans la plupart des cas, la dépression disparait en tant que résultat de l’activité physique, et généralement l’exercice dépasse même les antidépresseurs dans les études contrôlées.
Si prendre des médicaments s’avère nécessaire, il n’y a rien à craindre, puisque des millions de personnes à travers le monde prennent des médicaments pour ce type de problèmes. Les médicaments peuvent vraiment faire une différence à long terme, et avec les progrès de la médecine d’aujourd’hui, les effets secondaires sont souvent minimes. Le Rav Twerski écrit à quelqu’un qui l’a contacté par le biais de notre réseau :
Afin d’être en bonne santé physique et émotionnelle, nous avons besoin d’une nutrition appropriée. Si nous manquons de certaines vitamines essentielles et/ou de minéraux, nous développons des « syndromes ». Par exemple, le manque de vitamines de fer et vitamines B peut causer une dépression. Si un enfant a été élevé par des parents abusifs, qui, en plus d’être cruels avec l’enfant, le prive d’une bonne nutrition, l’enfant peut être déprimé plus tard lorsqu’il devient adulte. Un médecin qui examine une personne peut diagnostiquer une insuffisance nutritionnelle et prescrire des vitamines et minéraux manquants. La personne peut se demander « Comment cela va effacer la douleur de l’abus ? » La réponse est que les vitamines et minéraux permettront de remédier aux insuffisances et il devra suivre une thérapie pour faire face aux conséquences de l’abus.
Il y a une section spéciale sur notre site web qui fournit quelques idées médicales qui peuvent nous aider dans cette lutte, allant des médicaments “alternatifs” qui peuvent être achetés sans ordonnance ou dans des magasins diététiques, jusqu’aux médicaments plus conventionnels qui nécessitent souvent l’ordonnance du psychiatre.
Les ISRS peuvent être utile dans cette lutte, car notre dépendance est souvent liée au TOC ou autres comportements compulsifs (même si nous ne ressentons pas cela dans d’autres domaines de notre vie). Ce type de médicaments peut aider à enlever le “rebord” de l’obsession et nous aider à faire face au “vide” et à la dépression souvent ressentis à ce moment-là. Souvent, ce type de médicaments peut être comme une bouée de sauvetage, tout en nageant dans la mer orageuse. Alors que nous devons tout de même continuer à nager, les médicaments peuvent nous aider à nous maintenir à la surface.
Dans de nombreux cas, nous pouvons lentement diminuer les médicaments au fil de nos progrès. Une période de huit mois à un an sous ces types de médicaments est souvent suffisante pour nous aider à briser le cycle de la dépendance pendant un temps assez long pour réussir à maintenir notre sobriété sans eux. Toutefois, diminuer les médicaments nécessite un suivi étroit et l’approbation du psychiatre. Ces types de médicaments ne peuvent jamais être interrompus brutalement, mais au fur et à mesure.
Il y a aussi des fois où certains médicaments peuvent se révéler contre-productifs. Par conséquent, nous devrons être en cours de thérapie et sous un suivi étroit lors de la prise de ces médicaments.
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bravo, mais la priere et le travail mental et moral sont salutaires, le traitement aussi et benefique au une parapluie pendant l'orage,