Outil n°17 Thérapie

Partie 2/2 (pour poursuivre la lecture de cet article, cliquez en bas sur le numéro des pages)

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Un bon thérapeute des addictions sera en mesure de nous apprendre à commencer à vivre une vie réelle au lieu de fantaisie, comment renouer les liens avec le monde qui nous entoure, comment « sortir de nos têtes » et cesser de vivre une vie égocentrique, comment admettre l’impuissance, et comment « remettre » l’addiction à notre Puissance Supérieure et orienter notre vie vers Lui (souvent en utilisant la méthode des 12 Etapes). Il nous apprendra à  abandonner la besoin de “contrôler” qui est à la base de toute addiction, et comment commencer à faire confiance en nous-mêmes, en le monde autour de nous, et en D., sans avoir recours à des échappatoires et à la nécessité de « contrôler », que la dépendance exigeait.

Il existe aussi des techniques telles que CBT (Cognitive Behavioral Therapy – Thérapie cognitive comportementale) et les techniques de Patrick Carnes, que beaucoup de thérapeutes formés dans le traitement de la dépendance au désir utilisent.

En outre, un bon thérapeute des addictions incitera souvent à rejoindre un groupe des 12 Etapes, soit en parallèle avec la thérapie, soit comme suivi, et il sera peut-être en mesure de nous aider à travailler à travers le programme des 12 Etapes lui-même.

Bien que l’on soit peut-être religieux, il n’est pas nécessaire de choisir un thérapeute religieux afin d’être aidé, tout comme le médecin qui guérit une jambe cassée n’a pas besoin d’être religieux pour pouvoir nous guérir. Ce qui importe vraiment, c’est que le thérapeute comprenne bien la nature de l’addiction, et soit formé pour la traiter. Comme le Rav Avraham J. Twerski répondit à quelqu’un sur notre réseau, qui a écrit pour lui demander un conseil à propos d’aller chez un thérapeute non-religieux :

Du fait que Freud était un athée qui était anti-religion, la psychologie s’est faite une mauvaise réputation il y a des années (qui était bien mérité). La psychologie moderne n’est généralement pas anti-religion. Un bon thérapeute des addictions sexuelles, ne conduira personne à quitter le dereh'. Une personne qui a une dépendance sexuelle est, dans ce domaine, en dehors du dereh’ déjà, et recevoir de l’aide peut effectivement lui permettre de renforcer sa religion. Bien sûr, je ne peux pas garantir tous les thérapeutes. Mais s’il a une bonne réputation, ça devrait être ok.

Voir notre rubrique d’aiguillage vers des thérapeutes pour avoir accès à une base de données des thérapeutes dans le monde entier, où l’on peut effectuer des recherches par pays et par ville. Aussi, lorsque vous assistez à une réunion des 12 Etapes, vous pourrez trouver le nom d’un thérapeute compétent en demandant autour de vous.

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