Toujours dans l'optique de faire vivre ce forum, voici un nouveau sujet sur l'encouragement dans cette lutte pour la
kédousha de nos êtres. N'hésitez pas à poster vos pensées ! Je voudrai donc commencer par cette histoire de nos
Maîtres, qui provient de la
Massékhèt Ména'hot 44a dans le
Talmud, voici :
« Une fois un homme, qui était très scrupuleux sur la mitsvah de Tsitsit, entendit parler d'une certaine prostituée dans l'une des villes côtières, qui demandait quatre cents dinars pour se donner. Il lui envoya les quatre cents dinars et convenu d'un jour avec elle.
Quand ce jour arriva, il vint et l'attendit à la porte, et sa domestique vint et lui dit : « l'homme, qui vous a envoyé quatre cents dinars, est ici et attend à la porte ». Elle lui répondit : « Qu'il entre ! ». Quand il arriva, elle prépara pour lui sept lits, six d'argent et un d'or ; entre les lits, il y avait des marches d'argent, et la dernière était d'or. Elle alla jusqu'au lit du haut et se coucha dessus, nue. Il alla alors après elle, dans son désir de débauche, quand tout d'un coup, les quatre Tsitsit de son vêtement le frappèrent au visage ! Suite à cela il se retira et s’assit sur le sol.
Elle le rejoignit et, s'étant assis sur le sol, lui dit : « Par le Capitole de Rome, je ne te laisserai pas partir jusqu'à ce que tu me dises le défaut que tu as vu en moi".« Par le Temple, répondit-il, jamais je n'ai vu de femme aussi belle que toi; mais il y a un précepte qu'HaShem notre Elokim nous a donné, appelé Tsitsit, et le concernant il est écrit deux fois « Je suis le Seigneur ton Dieu », ce qui signifie : « Je suis Celui qui donnera la punition et la récompense dans le futur ». Or, mes Tsitsit m'apparurent comme quatre témoins ».
Elle lui dit, « Je ne te laisserai pas tant que tu ne m'auras pas dit ton nom, le nom de ta ville, le nom de ton Maître ainsi que le nom de l'école dans laquelle tu étudies la Torah ». Il lui écrivit tout cela sur une note et lui donna. Alors, elle se leva et partagea sa fortune en trois parties; un tiers pour le gouvernement, un tiers à distribuer parmi les pauvres, et un tiers qu'elle prit avec elle dans sa main; elle garda cependant les draps du lit. Elle vint au Beth Hamidrash, la maison d'étude, de Rabbi Hiya, et lui dit: « Rabbi, dis-moi ce que je dois faire afin de me convertir ». « Ma fille, répondit-il « As-tu jeté ton dévolu sur un de mes élèves ? » Elle prit alors la note et la lui tendit. « Va », dit-il « et réjouis-toi de ton acquisition». Ces même draps qu'elle avait préparé pour lui à des fins de débauche servirent de manière permise pour leur nuit de noces. Ceci est la récompense de cette mitsvah dans ce monde »
Je ne sais pas si cette histoire s'est passée littéralement ou non. Cependant le message est clair : celui qui se bat pour la
kédousha, et, grâce à
HaShem, vainc, il possède, comme le dit la
Guémarah, une récompense dans ce monde (pour peu qu'il porte les
Tsitsit). J'avais entendu une fois d'un
Rav que quand un homme se bat pour se garder pur selon la Torah (relations intimes exclusives au mariage avec son épouse quand elle est permise après le
mikvéh), parmi les récompenses qu'
HaShem accorde il y a que tu vivras avec ton épouse, de façon permise, ce que tu aurais ressenti en faisant une faute (comme dit
Shlomo ha'Mélèkh : les eaux volées sont meilleurs). Ainsi, tu gagnes tout !
Qu'HaShem nous aide et nous donne la victoire afin de pouvoir rendre heureuse notre isha, notre épouse !